6 - La route de la bière

Jeudi 25, rendez vous au local à 7h30 respecté par tous ! Le timing fût parfait, nous n’étions entourés que par de très bons élèves. Personne ne s’est perdu, non, même pas Titi !

Après un long ruban d’asphalte, sans aucun virage, il est temps de remplir les estomacs du coté de Reims. Certains en profiteront pour réviser leurs histoires belges… Revanche assurée !

C’est en milieu d’après-midi que nous passons la frontière. Petit clin d’œil au film « Rien à Déclarer » puisque nous nous arrêtons à Courquain/Macquenoise, le lieu du tournage, où nous avons pu apercevoir le célèbre véhicule d’interception. Bien équipé les douaniers !

Puis après avoir traversé le barrage de la Plate Taille, voilà que nous arrivons au gîte !   

Le gîte ? Une grosse ferme au milieu des champs, dont l’intérieur réserve bien des

traquas à ceux qui se perdent même avec un GPS… une ambiance de Fort Boyard s’y faisait sentir… Mais heureusement, le flair affuté des convives a vite repéré le lieu de l’apéro !

Pas le temps de s’extasier, chose promise, chose due ! Tout le monde remonte sur son destrier pour découvrir les 40 derniers kilomètres parsemés de virolos, un petit passage par la ligne de départ du circuit de Chimay.

Petit arrêt essence pour le lendemain, où un roumain nous à bien gentiment laver les bulles.

D’ailleurs, fort heureusement, Taty, qui nous avait fait les courses, a eu la riche idée de mettre les boissons au frais !

Ce n’est que plus tard que Gérard, notre traiteur, et sa compagne Mirèze (et oui les flammands étaient représentés), nous ont gâté avec son « verre de l’amitié » ! Oui enfin, disons plutôt « bouteilleS »… !

Il fallait bien ça avant de s’attaquer aux délicieux « boulets liégeois » (et non pas boulettes !). Après tant d’aventures pour une première journée, tout l’monde au dodo car la suite est prometteuse…

Vendredi matin, 8h30 précise, tous sont d’attaque ! C’est parti pour une petite heure de route pour rejoindre la brasserie Caracole, sur des chemins parsemés de plaques de béton ou encore de nids de poules (voir d’autruches) ! Tout cela guidé  par « le Pin’s » sur sa moto étrange : Garry.

Pas de chance pour lui, notre Prez Gégé se voit promus au poste d’assistant à la visite, où notre maitre de brasserie, Philippe, lui a fait regretter ses histoires belges…

           

                                              

Tout le monde reprend son guidon et en avant pour les Ardennes Belges où nous ferrons une halte dans une friterie à Vresse-sur-Semois, pour découvrir le Snacking et les bonnes frites belges ! Une fois les estomacs satisfaits, en route pour une promenade de santé avec des virages, des virages et encore des virages… De quoi bien oublier l’autoroute ! Puis après un passage à travers les Ardennes Française, nous nous arrêtons dans une nouvelle

Ambiance euphorique au sein du groupe, hilare mais non moins attentif aux explications de notre hôte sur les secrets de fabrication de ses différents breuvages.

D’ailleurs à force de « berdeller » (bavarder en wallon) il commence à faire soif ! Entre explications et dégustations, on prend tout

doucement du retard… tout comme un caracole…

Cette fois, nos hôtes nous proposent l’inverse : on déguste d’abord et on visite ensuite. Personne ne se sera fait prier étant donné le temps ensoleillé et chaud !

La visite se passe et Anthony attaque avec le maître brasseur des lieux, sur des sujets techniques… Bon va falloir y aller sinon on va descendre toutes les cuves !

Retour au gîte pour l’apéro à la bière du Pourcha (traduisez Porc) avec une sélection de notre traiteur, composée de trois cochonnes : la blonde, la rousse et la brune ! 

On enchaine avec le rôti Ardennais et la poêlée Beaumontoise, spécialité locale aux légumes oubliés.

Personne ne sait ensuite si ça a été causé par les cochonnes, mais l’ambiance est vite devenue musicale ! Notre ménestrel Christophe, de son beau timbre de voix, a régalé l’assistance de ses chansons paillardes ! Suivi de prêt par notre sommelier et son outil « qui lime, qui lime ! »

Cette fois, nos hôtes nous proposent l’inverse : on déguste d’abord et on visite ensuite. Personne ne se sera fait prier étant donné le temps ensoleillé et chaud !

La visite se passe et Anthony attaque avec le maître brasseur des lieux, sur des sujets techniques… Bon va falloir y aller sinon on va descendre toutes les cuves !


 

C’est ce que nous découvrons dans l’atelier de production où trônent les deux alambics, qui font la renommée de cet établissement. Encore une fois, l’attention est de mise et tout l’monde écoute notre hôte sur le procès de distillation de l’alcool de fruit. Et n’allez pas confondre fermentation et macération, ça va ?

S’en suit une dégustation dans la grange des belges entre liqueurs citronnées et vermouth…

Sans avoir trop chaud aux étiquettes, nous reprenons la route pour nous arrêter dans un magasin de bières, souvenirs obligent… Heureusement, milles merci à nos trois automobilistes présents pour ramener nos trésors… De la chopine jusqu’au Jéroboam, en passant par le saut de peinture (hein Armelle ?!), notre troupe française c’est bien fait plaisir, comme à son habitude !

Bref, une sacrée tranche de rigolade, qu’une poignée de survivants a terminée sur la terrasse avec une belle série d’histoire drôle en tout genre…

Samedi matin, même heure, même combat ! La troupe de musicos est prête, poignées entre les mains, à se lancer à l’assaut de la Distillerie de Biercée.

C’est dans une ancienne cours de justice, au sein d’une ferme, que la visite se déroule. Après un cours métrage sur l’histoire de la région, il est temps de montrer ce que vous avez dans l’nez !

Les liqueurs regorgent de parfums d’épices, de fleurs, de fruits etc…Il est temps de se rassasier ! En route pour la vieille auberge ! Nous faisons une halte pour le déjeuner dans un cadre champêtre à deux pas de la frontière, où certaines de nos baroudeuses sont rapidement retombées en enfance…

Une fois tout le ’monde satisfait, la majorité est partante pour visiter la ville de Chimay lors du quartier libre.

La fin de journée approchant et l’apéro se faisant ressentir, tous au gîte pour se retrouver une dernière fois dans la même ambiance que les soirées précédentes. Il n’y aura que deux saloperies de d’jeun’s et le Pin’s pour lâcher le groupe, le temps d’aller arsouiller sur les routes viroleuses des barrages …


On poursuit notre apéro avec les mêmes cochonnes mais cette fois accompagné de Zizi Coincoin et autre Couilles de Singes (non non, personne n’a fini cul nu…

La fin de journée approchant et l’apéro se faisant ressentir, tous au gîte pour se retrouver une dernière fois dans la même ambiance que les soirées précédentes. Il n’y aura que deux saloperies de d’jeun’s et le Pin’s pour lâcher le groupe, le temps d’aller arsouiller sur les routes viroleuses des barrages …On poursuit notre apéro avec les mêmes cochonnes mais cette fois accompagné de Zizi Coincoin et autre Couilles de Singes (non non, personne n’a fini cul nu…)


Et c’est avec un délicieux Waterzooï que nous gouterons une dernière fois aux spécialités culinaires de ce pays, avant de terminer cette soirée, bien arrosée par un bref orage et quelques bouteilles, avec nos chanteuses et chanteurs habituels ainsi que local (quand mon Onc’ en a un coup dans l’aile…)

« Le Pin’s sera » finalement décoré du maillot officiel du club ! Un Carpe Diem en Belgique, qui l’eu cru ?


Après un réveil difficile, ou les yeux de nos compagnons de routes en disaient long, les pneus ont repris un coup de virolos pour quitter le pays et c’est après la frontière que nous avons profité d’un petit café au cœur des remparts de Rocroi, avant de rejoindre la grande ligne droite de bitume pour nous conduire à nos pénates dans notre bien aimée Bourgogne !

Pur hasard ou l’envie de se faire de nouveaux copains, c’est lors d’un arrêt carburant sur une aire que l’un d’entre nous c’est retrouvé bien embêté, son destrier encerclé par les bécanes des Hells…

A qui pensez-vous… ???