Sortie 

HIVERNALE  2024

Bon, soit le club vieilli grave, soit…Les « purs et durs » deviennent des denrées rares et les sorties HIVERNALES qui attiraient toujours une quinzaine de passionnés n’ont plus la cote.

Pas grave me direz-vous, ben si, car les AMBIANCES bon enfant, les retrouvailles devant les feux de camps après avoir ramé, grelotté, affronté pluie, vent, brouillard et parfois NEIGE remplissaient ô combien nos « boîtes à souvenirs ».

Allez, on ne va pas jouer les nostalgiques mais ce weekend 2024, ramené à une sortie journée faute de courageux a le mérite d’exister dans des conditions parfois dantesques.

Bon, café au local à 9 heures tapantes, ajustage des tenues de pluie et départ sous de belles averses pour Bourg en Bresse où José, Paulo et ma pomme récupérons le d’jeuns du club, Jérémie venu affronter les éléments sur sa vaillante « ROYAL ENDFIELD METEOR » de 20 chevaux.

On zappe le « col de France » trop graillonneux sous la pluie et on enchaine par le « Berthiand » où profitant d’une accalmie on peut se laisser à notre trip préféré…L’enchainement de virolons à gogos…Miam, miam !!!

Juste avant Nantua, c’est la pause-café obligatoire avec des autochtones qui viennent nous prendre en photos un rien éberlués par ces « doux dingues » qui bravent les éléments de ce mois de février bien pourri.

On franchit la « frontière » avec la Haute Savoie sous un soleil TRES timide et des routes moins exigeantes avant d’arriver chez nos potes Dom et Joss, assistés de leur fille préférée et…Unique Amandine.

Comme d’ habitude, c’est la banane aux lèvres qu’ils nous servent l’apéro revigorant avant que l’on déguste ensemble une savoureuse choucroute préparé par le club de foot local dans une ambiance conviviale à souhait.

Après le farandole de desserts maison, les accolades sincères et touchantes nous reprenons la route sur…Chaussée sèche…Bon, comme on se doutait que ça n’ allait pas durer, au vu des prévisions météo, autant dire que ça a envoyé du gaz dans les courbes, virages, épingles à cheveux des berges du Rhône, puis des routes du Bugey

A Culoz, on ravitaille en essence et, tenant compte de l’heure déjà  avancée consécutive à la réception de nos hôtes (qu’est-ce que l’on était bien…) je prends la décision de ne pas monter au GRAND COLOMBIER et de tirer droit et…Au vu de ce qui allait suivre c’était la bonne décision…

Tout d’abord c’est une déviation l’on ne suit pas même si l’on sait que la route sera coupée 15 bornes plus loin…Bon ; pour paraphraser Paulo, quand tu as fait le NEPAL ou d’autres barouds similaires, ce n’est pas un méga éboulement de rochers qui va te faire peur…Encore que…

Bon ; n’empêche que pour passer la barrière finale il a fallu jouer des coudes et heureusement car c’est carrément une mini tempête qui s’abat sur nous pendant…Près de 80 bornes ; avec des vents violents, des bourrasques à tout va et des trombes d’eau.

Autant  vous dire « m’sieurs dames » que nous déposons TRES rapidement le brillant jeunot dans son fief bressan et que personne ne boira le pot de la fin car, gaugés de la tête aux pieds, nous n’avons qu’une envie, une douche chaude, un rien de feu de poêle ou de cheminée et…Savourer notre petit périple de 280 bornes quand même en  pleine période hivernale.

MERCI à l’ensemble des participants d’avoir joué le jeu, perpétuant une tradition CARPE DIEM qui, comme TOUTES nos traditions, ne devraient pas disparaitre.

A tout de suite pour de nouvelles aventures moins…Humides, du moins j’espère.