15 août à 7h00 ils étaient tous là !
A 7h30 (comme sur le plan … ça c’est de l’orga !) et après un expresso bien serré Cri Cri, DomB, Eric, Gé Rabit, Marco la pièce rapportée, Mireille et moi- pour nous envoyer la mythique Route des Grandes Alpes.
Notre pote le Berthiand (une toute petite mise en jambe, par rapport au reste !) est vite avalé et c’est à 8h30 qu’une première pause clope est accordée par le chef de patrouille au bord du lac de Nantua. L’air frais du petit matin dégage les bronches !
Thônes sera la première pause café de cette expédition … et déjà beaucoup de circulation!
Le Col de la Croix Fry est gravi à un rythme d’enfer, mais les nombreux vélos et la forte densité de circulation nous obligent à faire un arrêt regroupement en pleine manifestation sportive… pas vraiment prévue au programme !
Au col des Aravis nous sommes accueillis par un concert de cor des Alpes … provoquant un petit bouchon !
Quelle idée aussi de se balader en camping car dans les cols … quand le Carpe est de sortie !
Entre nous soit dit une sacré tête de piaf ce conducteur !
Arrêt regroupement au col des Saisie ! Jean l’a chanté … c’est vrai, la montagne est belle !
Petite surprise à la sortie de la station :
Impressionnant d’être au milieu de ces longues cornes … surtout quand elles poussent la RT!
Pour casser la croûte, le décor sans « chichi » du barrage de Roselend fera l’affaire !
Parole de bourrin : On s’en fout du paysage … on est là pour faire des bornes, cramer de l’essence et meuler les pneus !
Fidèle à sa tradition et devant tant d’eau, Cri-Cri ne pouvait pas rester sans ressource …
Le fiolon de Ricard est dégoupillé et à la tienne … Etienne.
Au passage admirez la panoplie pique-nique … rien ne manque (juste la mayo !).
Eric a tellement bien allumé dans la montée que non seulement il a tutoyé de sa valise droite lesrambardes de sécurité, mais il est aussi le créateur d’un nouveau plat …
le sandwich au pain sec … à l’eau … et au jambon !
J’ai rarement vu quelqu’un qui pouvait dévisser une gourde (le flacon !) rien qu’en jouant avec les
forces centrifuge et centripète exercées dans les virolos ! J’ai une autre explication moins scientifique bien plus terre à terre, mais on se contentera de celle du pilote !
Au passage (mesdames) admirez sa tenue … à peine arrêté aussitôt dépoilé !
Tout compte fait, dans ces conditions c’est pas mal la moto en haute montagne et comme nous avons des conditions atmosphériques exceptionnelles (beau temps de 20 à 24°C max) … autant en profiter!
Allez c’est l’heure il faut repartir ! Après la descente du Cormet de Roselend, c’est la sympathique petite bourgade de Bourg St
Maurice et ses 33°C qui nous accueille … on est lit téralement déshydraté !
Le plein fait, nous nous attaquons à la montée de Val d’Isère (petite station sans prétention qui ne merite par l’arrêt !) puis ce sera le Col de l’Iseran …
Les fauves sont lâchés !
Le frelon vert envoie du lourd avec immédiatement dans sa roue Cri Cri et Eric.
Marco et sa RT ne sont pas en reste …
Ma pomme (en duo) et Dom B fermons la marche à une allure bien plus raisonnable (ça va
Dom comme cela … Marie va pas trop « couiner »?).
Un petit quart d’heure d’arrêt pour admirer le paysage net nous voilà déjà reparti !
Avant de s’attaquer au Galibier, c’est à Modane que nous ferons quatre heures !
Le Télégraphe et le Galibier seront les deux derniers cols de la journée et c’est vers 19h00 que nous arrivons à Villar d’Arène pour quelques Picons et autres apéros bien mérités après près de
440 kms de pur bonheur !
Le Faranchin … une bonne adresse à retenir !
Vendredi 16 août décollage à 8h30. Les larges courbes du Lautaret, et la fraicheur matinale finissent par nous réveiller !
Briançon nous accueille. Lendemain de triathlon oblige, une méga circulation est au rendez vous. Entre la circulation, le temps de se « perdre » et celui de faire le plein ce n’est pas loin d’une heure et demie que nous avons perdu … à quand les motos avec de gros réservoirs de mazout
Izoard nous voilà ! Que dire de plus … ce petit coin de France est superbe!
Après un premier arrêt dans un « marché à touristes » (35 € le kilo de Tomme!) et comme nous avons un budget à tenir, c’est l’inter de Guillestre qui empochera nos roros de l’appro casse dalle !
Heureusement que j’avais emmené Mireille … pour faire les courses ! hi hi hi
Parce que s’il fallait compter sur ceux là … à par faire les pitres !
15 kils plus loin, pause soif à Vars … avant d’attaquer le Col du même nom !
Elle n’est pas belle la vie ? C’est au pied du Fort des Tourrioux que nous déjeunons … après un Ricard un peu tiède ! La Bonette, son paysage lunaire, sa route la plus haute d’Europe nous accueille avec un ciel plus que menaçant … mais pour nous il a tenu et nous a épargné !
Vu de là haut, c’est vertigineux … et certains sont plus intrépides que d’autres !
Retour dans la vallée de la Tinée et la chaleur … alors comme d’hab, dès que l’on peut c’est un arrêt « abreuvoir » qu’il nous faut !
La montée du Turini, même si au début nous avons pris la roue d’un autochtone qui connaissait parfaitement la route, au final la montée s’est avérée plus qu’éprouvante : forte chaleur, route étroite, épingles serrées, camping car, nous ont calmés dans nos ambitions … d’aller voir la mer !
Les potos ont été sympas … ils m’ont laissé arriver en tête en haut du col !
Après une longue pause, nous décidons d’écourter le trajet et de rejoindre l’hôtel à train de Sénateur !
Le « Deux Vallées » … gros coup de chaud à l’arrivée !
Rideaux clos et une magnifique pancarte fermeture hebdomadaire sonnent le glas !
Au moment où je recherchais le téléphone, la propriétaire nous accueille … ouf !
Malgré un environnement peu clément (hôtel enclavé entre deux routes bruyantes et voie ferrée !), un confort spartiate (clim manuelle et TV écran plat d’un autre âge) nous avons passé une bonne soirée … à refaire le film de la journée devant quelques apéros et quelques digeots!
Petite séance de gym, vers 23 heures … pour bouger nos brêles et accueillir deux motards italiens et garer les leurs ! La solidarité motarde est une des valeurs fortes du Carpe …
Samedi 17 aout : C’est déjà le retour !
Une petite balade dans l’arrière pays Niçois nous fait gravir le superbe col de Vence ! On n’a pas
été à la mer … mais on l’a vu de haut !
Vers 10h00 nous rejoignons la route Napoléon sur les hauteurs de Grasse.
Volonne à une dizaine de kms de Sisteron sera le théâtre de notre dernier casse croûte.
Le fiolon de Ricard a été rincé (avec de l’eau fraiche cette fois ci) et nous avons pu voir à quel
point Cri-Cri aimait les tomates après deux jours de privation de mayo !
L’équipée prendrait même parfois des airs de 7ème compagnie !!!
Pas mal de monde sur cet axe très fréquenté et c’est vers 19h00 que nous sommes arrivés à
Merci à vous tous d’avoir joué le jeu de la ballade marathon et bravo à Mireille de nous avoir
supporté pendant ces trois journées et ces 1400 kms dont la moitié effectués en haute
montagne.
Bonne fin de vacances … pour ceux qui y sont encore !
Bonne rentrée pour ceux qui retournent au boulot !
A l’année prochaine pour une autre virée … en très haute montagne !