De ferme en Ferme - 2019 

A la recherche du temps perdu….

Très loin de l'œuvre littéraire et de la réflexion qu'elle inspire, les motards en balade guidés par une belle sélection de "Fazerman" et poussés par le timing imposé par "l'Artisan", se sont retrouvés dans cette Drôme magnifique, aux portes du soleil même si la météo n'a pas été vraiment clémente.


Neuf fermes au programme, sept effectuées dont certaines interminables, ont été l'occasion de découvrir l'ensemble de la production de ces gens, dont certains se disent fermiers, car, malgré leurs improbables racines terriennes, ils n'en sont pas moins fiers de ce lien particulier avec l'agriculture.

FERME DE L’AUTRUCHE DROMOISE  : On y apprend que cet animal préhistorique au cerveau de 40g fait des œufs d'environ un kilo qui nécessitent plus d'une heure de cuisson. peu importe, on se contentera de terrines et saucissons.  

FERME LA FREYDIERE : Grand écart à la vue de ces petits cannetons, qui ont l'avantage de se gaver plus facilement et dont le foie, à la limite de la cirrhose (je parle des animaux, pas des motards) nous régale. Pose déjeuner bien appréciée.  

QUINTET CONDIMENTS BIOLOGIQUES : Après avoir gravi une route en lacets typiques de ces collines drômoises, pour arriver dans un village (un hameau de quelques âmes) orienté bio, nous voici arrivés à la découverte de … ben ? Faut imaginer : ici des oignons ou des tomates, là de l'orge ou du céleri !! ah si ; on s'extasie devant 5 pieds maladifs de choux fourragers. 

DOMAINE CAROD : vins plus ou moins pétillants, nous sommes à VERCHERY, haut lieu de la fameuse Clairette de DIE. Très bon accueil, dégustation complète et donc on remplit les coffres à notre disposition (merci Isabelle et Virginie).

La pendule tourne et nous voici repartis en direction du gîte (LE FIEF à CHÂTEAUNEUF DE MAZENC) où nous arrivons après avoir essuyée une belle averse. Une adresse à retenir, même si l'accès est délicat dans ce magnifique village perché. Ancien couvent réhabilité en foyer par un réfugié allemand revenu fonder une maison commune à la création de l'Europe ; on y est à l'aise pour l'apèro et les chambres sont basiques mais pratiques.

 

Dimanche matin... 

Levées des corps plus ou moins difficiles le lendemain par beau temps frais. Quelques vapeurs subsistent ; conséquence des arrosages de deux "noubelles" (terme mixte entre nouvelles et poubelles) machines d'origines germaniques, et c'est reparti !

Une heure de route sympa, au train de sénateur, pour arriver en Drôme Provençale du côté de NYONS et de ces fameuses olives, au DOMAINE DE LA TAURELLE. Découverte intéressante puisque inédite, depuis toutes ces années de visites. Présentation du métier au pied de l'arbre, dégustation de l'olive transformée en huile ou tapenade, petite photo et on repart.

La beauté de ces régions va de paire avec la difficulté d'accès aux fermes ; et là ; malgré une programmation précise du GPS de l'ouvreur, l'arrivée sur un chemin de terre freine ses ardeurs. Heureusement l'équipe peut compter sur "The chieffe" qui nous amène à la ferme L'ESSENTIEL DE LAVANDE magnifiquement perchée, face au MONT VENTOUX un peu embrumé. On découvre alors la différence entre lavande et lavandin, (plantes et essences), et ce que sont leurs particularités précises. Petite séance esthétique et parfumée et on redescend dans le vignoble.

Au DOMAINE DE GRANGE NEUVE, arrivés à l'heure dite , nos hôtes nous proposent la visite avant le repas. Soit ! mais l'ancien qui nous explique le métier et les vins se perd dans un discours ennuyant qui nous obligent à se passer de dégustation ! C'est dire si on avait faim !

Dernière visite, sans oublier le passage obligatoire à la pompe, pour arriver aux VERGERS MORIN où ici on transforme l'amande produite sur place en nougat et autres gourmandises. Le domaine transformant aussi du cacao originaire du Pérou.

Au revoir la Drôme, et pour parodier GALABRU, retour dans "LE NOOORRRD" par l'A7 et sous un déluge entre VIENNE et LYON. A bientôt dans d'autres fermes.

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